Croyances diverses ..

Description de nombreuses pratiques religieuses. Et, un peu d'histoire..

19 avril 2006

Le végétarisme et le monde

Si tous les citoyens d'une nation étaient végétariens, le fort n'opprimerait sûrement pas le faible, et la haute société n'entamerait pas les droits des gens simples. S'entretuer cesserait complètement au cours du temps, puisque tous seraient entièrement satisfaits dans leurs désirs. Si chaque personne dans le monde était végétarien, tous pourraient partager un monde rendu comme la terre de l'ultime félicité !
(Huyen-Vi 2003).

Source : Meat, Garlic and Onions: An Analysis of Eating Restrictions in Buddhist Culture

Ail et oignons dans le bouddhisme et le vaishnavisme (hindouisme)

Il était une fois un grand moine qui, débordant de compassion pour tous les êtres conscients, était strictement végétarien. En fait, il affirmait n'avoir jamais consommé dans sa vie durant de viande d'un quelconque animal.

Une dame, décidant de vérifier l'affirmation du moine, prépara un plat pour le moine. Elle lui dit qu'il ne contenait que des légumes, mais en fait il contenait un petit morceau de viande.

Le moine accepta avec gratitude le plat et la dame partit, croyant l'avoir trompé. Cependant, le moine avait découvert la supercherie, et jeta le plat par terre.

Le matin suivant, en se réveillant, il découvrit que la nourriture incorporés dans la terre, avait poussé donnant deux arbustes : un ail et un oignon. C'est pourquoi les bouddhistes ne mangent ni ail ni oignons.

Source : Meat, Garlic and Onions: An Analysis of Eating Restrictions in Buddhist Culture

Il était une fois un rishi (sage) qui était sur le point d'éxécuter le sacrifice gomedha, sa femme était alors enceinte. Elle avait un désir très fort de manger et elle avait entendu que si, durant la grossesse, on a un désir de manger et qu'on ne le satisfait pas, alors le bébé qui naîtra aura toujours la salive à la bouche. Très étrangement, elle désirait fortement manger de la viande, ainsi elle décida de garder un morceau de viande du corps de la vache offerte en sacrifice. Elle le cacha et fit un plan pour le manger très bientôt.

A ce moment-là, le rishi finissait le sacrifice et prononca toutes les incantations pour que la nouvelle jeune vache vienne à la vie. Cependant quand il regarda la nouvelle vache, il remarqua qu'il manquait un petit morceau sur son côté gauche. Il entra en méditation et réalisa que sa femme avait pris un morceau de viande durant le sacrifice. Maintenant, sa femme comprit aussi ce qui s'était passé et rapidement jeta la viande au loin.

Dû à l'effet des incantations prononcées par le rishi, il y avait maintenant de la vie dans le morceau de viande. Alors le sang de la viande devînt des lentilles rouges, les os de l'ail et la viande des oignons. Ainsi ces nourritures-là ne sont jamais prises par les vaishnavs (végétariens) positionnés sur le mode de la bonté comme les vaishnavs devraient l'être parce que nous ne les considérons pas comme offrables compte-tenu de son association à une nourriture non végétarienne.

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Ce n'est pas végétarien de manger des oignons et de l'ail. Ils ont découverts 21 sortes différentes de poison lent dans les deux nourritures. Ainsi ils ne sont pas si innocents.

Source : Onions and Garlic in relation to the practices of Vaishnavism


Un sage (Tsang-Tsze, disciple de Confucius) a décrit les alliacées (ail, oignon, échalotte, ciboulette, poireaux) comme les "cinq parfumés ou légumes parfumés épicés", et chacun de ses parfums a un effet néfaste sur un des cinq organes suivants -le foie, la rate, les poumons, les reins, et le coeur.

Tsang-Tsze a indiqué que ces légumes piquants contiennent cinq genres différents d'enzymes qui causent des "réactions de souffle répulsif, d'odeur fétide de transpiration supplémentaire et de mouvements d'entrailles, et mènent à des relachements obcènes, augmentent l'agitation, les inquiétudes et l'agressivité," particulièrement quand on les mange crus.

Source : Cooking with Kurma