Croyances diverses ..

Description de nombreuses pratiques religieuses. Et, un peu d'histoire..

16 avril 2005

Dadhichi Rishi


La nature d'aider les autres est une grande vertu. Il y en a beaucoup qui ont donné leur richesse, leur chair et leur énergie en atteignant cette grande vertu. Mais peut-être personne n'a fait autant que Dadhichi Maharshi, qui a donné sa vie pour cette grande cause. Ce qui suit est l'histoire de Dadhichi.

Pendant la période de la guerre entre les Devatas (divinités) et les Rakshasas (démons), ces derniers commencèrent à voler les armes des Devatas avec leur puissance occulte. Ce genre de tours occultes étaient étrange et nouveau pour les Devatas et ainsi elles ne pouvaient pas faire face à cette situation. Mais elles étaient certaines que si elles perdaient leurs armes, rien ne pourrait sauver l'univers. Après avoir beaucoup réfléchi, elles sont allés vers le sage Dadhichi lui demander de protéger leurs armes et ont fui pour se sauver.

Par amour et foi envers les Devatas, Dadhichi a gardé les armes avec lui, les protégeant jour et nuit, négligeant même ses propres austérités. Les Rakshasas ne pouvaient pas s'aventurer près de lui mais attendaient une occasion de lui voler les armes.

Dadhichi a attendu pendant longtemps les Devatas revenir prendre leurs puissantes armes. Finallement, un jour, avec ses pouvoirs divins, il mit toutes les armes dans son pot d'eau sacré et les mélanga avec l'eau et but. Il était maintenant libre et pouvait continuer sa pénitence régulière calmement.

Un petit moment après, les Devatas revinrent demander à Dadhichi leurs armes. Le Maharshi (grand sage) répondit :"j'ai attendu si longtemps. J'ai pensé que vous ne reviendrez plus. Ainsi je les ai bues. Ils sont tous dans mon corps comme os et chair. Il est maintenant très difficile de les récupérer."

L'épouse Swarcha de Dadhichi observait au loin toute ceci. Dadhichi l'a renvoyée dans leur maison avec un quelconque prétexte. Il a alors créé un feu énorme avec son pouvoir de volonté et est entré dedans, se réduisant en cendre, laissant seulement ses os.

Bien avant que les Devatas aient réalisé ce qui se produisait, le Seigneur Brahma est soudainement apparu et a converti chacun des os en diverses armes puissantes, puis les a données au Devatas. La colonne vertébrale de Dadhichi a été donnée en tant que Vajrayudha à Indra avec lequel il a mis fin aux plus puissants des Rakshasas comme Vruthasura. Les Devatas continuaient de plaider : "Maharshi, nous sommes maintenant en mesure de combattre avec les Rakshasas. Si nous n'avions pas nos armes, nous ne serions pas en mesure de combattre avec elles pour sauver Dharma et l'univers". Dadhichi y avait pensé calmement et s'était convaincu que les Devatas méritaient son aide. Leurs armes étaient maintenant plus puissantes qu'avant. Il dit aux Devatas "bien, reprenez vos armes en me tuant. Elles sont actuellement sous forme de mes os ". Les Devatas refusaient de faire ainsi et dirent "nous ne voulons certainement pas commettre le péché de tuer un grand Rishi comme vous. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire cette chose cruelle ". Dadhichi ne pouvait pas leur répondre aussi bien. La détermination pour faire un grand sacrifice est l'une des qualités des grands saints comme Dadhichi. Dadhichi a non seulement protégé les armes du Devatas, mais également, a augmenté leur puissance en les convertissant en armes mortelles avec la puissance de sa pénitence. Il a aussi réalisé que les Devatas ne commettraient pas le péché de le tuer en réduisant un saint en cendres.

Source : www.dadhich.com

15 avril 2005

Shiva, dans les différentes croyances


Dans la mythologie slave :

Dans la mythologie slave, Siwa, ou Siva, était la déesse de la fertilité. Prononcé "Shiva" en polonais, on l'a adorée partout dans la Pologne, le Tchécoslovaquie et l'Allemagne. Son nom signifie "vivre, être, exister."


Dans le judaïsme :

shiv·a, shiv·ah ou shib·ah (shĭv'ə) :
Une période de sept jours de deuil formel observé après les obsèques d'un parent proche. Le mot vient de l'hebreu sib'â qui signifie sept.

Dans l'hindouisme :



Le Seigneur Shiva. L'eau coulant de sa boucle de cheveux au sommet de sa tête est une description de la Rivière Ganga considérée comme une déesse dans l'Hindouisme. Dans la mythologie hindoue, quand Ganga est descendu du ciel, la Terre ne pouvait pas porter son flux donc le Seigneur Shiva a consenti à le porter. La peau du Seigneur Shiva est devenue bleuâtre au fur et à mesure qu'il buvait le poison qui est sorti du tourbillonnement (churning en anglais) des océans.

Shiva or Siva (shē'və) (sanskrit : शिव) :
Shiva est une forme de Dieu dans l'Hindouisme. Le nom Siva peut être interprété comme "Celui qui épure chacun par l'énonciation de Son nom" ou Le Pur, c'est-à-dire celui qui n'est pas affecté par les trois gunas (les caractéristiques) de Prakrti (la matière), Sattva, Rajas et Tamas.

Shiva est la troisième forme de Dieu comme le Destructeur, une des formes de la trimurti (populairement appelé "la trinité hindoue"). Dans la trimurti, Shiva est le destructeur, tandis que Brahma et Vishnu sont le créateur et le préserveur, respectivement. Cependant, bien qu'Il représente la destruction, Il est considéré comme une force positive (le Destructeur de Mal), puisque la création suit la destruction. Les adorateurs de Shiva sont appelés shivaïtes. Pour les shivaïtes, cependant, Shiva est la seule Réalité Suprême.



Shiva n'est pas limité aux caractéristiques corporelles qu'on lui donne dans beaucoup d'images et peut transcender tous les attributs. De là, Shiva est souvent adoré d'une manière abstraite, comme le Dieu sans forme, dans la forme d'un lingam (forme ovale). Cette vision est semblable à la vision de Dieu dans des religions sémites comme l'Islam ou le Judaïsme, qui tiennent à ce que Dieu n'ait aucune caractéristique corporelle. Les hindous, d'autre part, croient que Dieu peut transcender toutes les caractéristiques corporelles et peut en même temps avoir aussi des caractéristiques corporelles par égard pour le dévôt humain incarné. Les caractéristiques corporelles sont une voie pour le dévôt pour se concentrer sur Dieu.

Source : Encyclopédie Wikipedia

14 avril 2005

Origine du jeu d'échec


Shaturanga




Beaucoup a été écrit au sujet des origines des variantes modernes d'échecs et il y a beaucoup de discussion à ce sujet. Le premier ancêtre clair des échecs est Shaturanga ou Chaturanga qui a été inventé par un philosophe indien du 6ème siècle. C'était une bataille entre quatre armées, chacune sous la commande d'un Rajah (roi), deux joueurs étant vaguement alliés contre les deux autres, chaque armée possède 4 corps : l' infanterie, la cavalerie, les éléphants et les bateliers. Le panneau de 64 places utilisées pour Shaturanga, a été emprunté à un jeu plus ancien appelé Ashtapada, qui était un jeu de course joué en Inde antique. Les pièces de Shaturanga ont été représentés ainsi :
  • l'infanterie - 4 pions qui se déplacent comme le font les pions aux échecs
  • les bateliers - un bateau qui pourrait seulement se déplacer de 2 cases en diagonale mais pourrait sauter par dessus les pièces interposées
  • la cavalerie - un cheval qui pourrait se déplacer comme un chevalier dans les échecs
  • l'éléphant - un éléphant qui pourrait se déplacer comme une tour dans les échecs
  • Rajah - une figure humaine qui pourrait se déplacer comme un roi dans les échecs
Le jeu commence avec les quatre armées dans chacun des quatre coins, dans une double rangée, comme dans les échecs, les quatre pièces principales derrière les quatre pions. Autre que le fait que c'était un jeu pour quatre joueurs, l'autre différence principale était l'utilisation de dés afin de décider quelle pièce déplacer à chaque tour.

Sources : The Chess Page, Chess - Online Guide

Bharata dans la mythologie hindoue

Bharata désigne 3 personnes différentes dans la mythologie hindoue

1. Bharata, le demi-frère de Rama
Bharata était le demi-frère du Seigneur Rama, et le fils de l'empereur Dasaratha et Kaikeyi de la dynastie du soleil. Il est dit qu'après Rama, il était le symbole de l'idéalisme. En fait, Il y a quelques commentateurs qui considèrent Bharata comme plus grand que le Seigneur Rama lui-même en vertu. Le Ramayana relate comment Kaikeyi a dupé le roi en lui faisant promettre de mettre Bharatha sur le trône d'Ayodhya et de bannir Rama en exil. Bharata n'a pas voulu gouverner le royaume qui revenait légitimement à son frère aîné Rama et donc il a placé les sandales de Rama sur le trône et a géré le royaume dans l'intérêt de son frère aîné pendant les 14 années d'exil de Rama.

2. Bharata, le fils de Dushyanta
Le Roi Bharata était le fils du Roi Dushyanta et Shakuntala et ainsi un descendant de la dynastie de la lune. On croit que lui et Bharata, le fils de Rishabha sont à l'origine du nom donné à l'Inde "Bharatavarsha". Baptisé Sarvadamana (conquérant de tout), le Mahabharata trace les événements dans sa vie qui l'ont fait connaitre comme Bharata (le chéri).

3. Bharata, le fils de Rishabha
Le roi Bharata était le fils aîné de Roi Rishabha. On croit que lui et Bharata, le fils de Dushyanta sont à l'origine du nom donné à l'Inde "Bharatavarsha". Dans les années qui ont suivi, il a renoncé au trône et est devenu un ascète dans une forêt. Quoiqu'il ait renoncé aux désirs les plus temporaires, on dit qu'il est devenu aimant d'un jeune faon dans la forêt. De là, on dit qu'il a été réincarné comme cerf et ensuite de nouveau réincarné comme Jada Bharata dans une famille brahmane.

source : encyclopédie wikipedia - Bharata

Origine des mots "Inde", Bharat et Hindoustan

Inde :
La civilisation de la vallée de l'Indus était une des plus vieilles civilisations urbaines du monde. Son nom vient du mot sanskrit pour la rivière "sindhu". Le 's' a été perdu par son adoption en perse. Ceci a donné le nom "Hindu" à la terre associée à la rivière, et le nom "Indus" quand les Grecs ont enlevés le 'h'. Ce nom a été donné au sous-continent entier par les romains qui ont adopté le mot actuel 'India". Francisé enfin par "Inde".

Bharat :
Bien que "India" soit le nom officel, la Constitution de l'Inde et l'usage commun reconnait aussi "Bharat", qui était le nom d'un ancien roi indien (Bharata), comme un nom officiel d'un statut équivalent. Selon une autre source, l'usage commun de confondre l'Inde et Bharat serait une erreur car Bharat serait définie comme la partie conquise par ce roi et ne désignerait qu'une partie de l'Inde du nord

Hindoustan :
"Hindustan" signifie terre de "l'hindus" en perse. Ce nom est utilisé depuis la période des moghols.

"Hindu" en anglais, est aussi le mot employé pour désigner ceux qui pratiquent l'hindouisme. Traduit donc par hindou en français.

sources (encyclopédie wikipedia) : India, Indus River

12 avril 2005

Quelques définitions de mots anglais


Canopy :
Traduction : dais, baldaquin.
Une pièce habituellement en tissu suspendue au dessus d'un trône ou d'un lit ou tenue en haut par des piquets au dessus d'une personne éminente ou d'un objet sacré. Pratiquement, elle protège du soleil en offrant ombre et fraicheur et abrite de la pluie.
Chariot :
Traduction : char.
1. Un ancien véhicule à deux roues tiré par un cheval utilisé dans la guerre, les courses, et les cortèges.
2. Un chariot à quatre roues léger utilisé à l'occasion de cérémonie ou pour le plaisir.
To churn :
Traduction : baratter, remuer, tourbillonner.
1. Remuer (la crème) vigoureusement de manière à produire du beurre.
2. Etre agité (pour des liquides).
Lap :
Traduction : genoux, giron.
1. La région frontale entre la taille et les genoux d'une personne assise.
2. Un champ de responsabilité, d'intérêt ou de contrôle.
Expression "lap of the gods" (mains des dieux) : au delà du contrôle ou de la responsabilité humaine.

Laptop : ordinateur portable (littéralement : que l'on peut poser sur son giron).
To preserve :
Traduction : préserver, conserver, protéger, garantir.
1. Tenir ou maintenir (entretenir) dans une condition inaltérée; permet de rester, de durer. Synonyme : soutenir.
2. Maintenir en sécurité et protéger du mal, de la décrépitude, de la perte, ou de la destruction. Synonymes : conserver, maintenir, entretenir.
3. Protéger des blessures, du mal et des dangers.



Rosary :
Traduction : rosaire.
Littéralement: Jardin de roses (Rose garden)

Dans l'Eglise catholique :
Dans la religion catholique, le rosaire est un grand chapelet consacré à la Vierge, composé de quinze dizaines de petits grains précédées chacune d'un grain plus gros appelé pater. Il tire son nom du latin ecclésiastique rosarium, qui désignait la guirlande de roses dont la Vierge était couronnée. Le nombre quinze correspond aux quinze mystères auxquels sont associés la Vierge et le Christ :

1. Une forme de dévotion pour la vierge Marie, consistant principalement en 3 jeux de 5 dizaines d'Ave Maria, chaque dizaine étant précédée par la prière du Seigneur et finissant par une doxologie.
2. Un jeu de dizaine d'Ave Maria.
3. Un chapelet de 50 ou 150 perles sur lesquelles ces prières sont comptées.

Dans d'autres religions :
1. Perles similaires utilisées par d'autres groupes religieux.


L'Inde - Le moineau d'or

Il existe deux espèces de moineau d'or :

Nom scientifique Nom CINFO, CAF Autres noms
Passer luteus Moineau doré Moineau jaune, Moineau d’or du Soudan
Passer euchlorus Moineau d’Arabie Moineau d’or du Yémen, Moineau doré

Moineau doré est la traduction la plus courante.


Signification de "L'inde - Le moineau d'or"

En parlant de la gloire ancienne de l'Inde, les livres d'histoire dans les écoles indiennes comparent souvent l'Inde ancienne à un moineau d'or. L'Inde est traditionnellement considérée comme l'entrepôt de l'or du monde et il a toujours eu des mécanismes de défense et d'attitudes qui peuvent le meiux se comparer à ceux d'un moineau : défensif avec une stricte politique de non agression. Ce n'est pas une merveille que l'Inde a été envahie maintes et maintes fois avec des intentions de pillage. Cependant, les indiens refusent de tirer les leçons de l'histoire. Même maintenant, l'Inde est un grand moineau d'or, et ce n'est pas quelque chose dont les indiens peuvent être fiers. Cela devrait être une source d'inquiétude pour l'Inde comme pour le monde.

Les statistiques de World Gold Council (L’association mondiale des producteurs d’or) montrent, en 1998, que l'Inde a importé 614 tonnes d'or à travers des canaux officiels et presque 100 tonnes à travers d'autres canaux. Cela représente une somme d'environ 6.75 milliards de dollars soit environ 300 milliards de roupies indiennes. La production globale d'or de toutes les mines du monde était de 2555 tonnes en 1998. 28 % de la production mondiale est achetée par un pays qui a un problème de balance des paiements, souvent vu présentant son cas pour une aide, un prêt ou un investissement dans un formum mondial ou un autre. Les dépenses de l'Inde sur les imports d'or représentent environ 20 % du total de ses imports, environ 145 % de l'investissement étranger dans le pays, environ 425 % des dépenses du gouvernement central de l'Inde sur l'éducation, environ 63 % du budget de la défense du pays. Il est intéressant de noter que le flux entrant total net des aides étrangères, prêts et investissements en Inde était approximativement égale au flux sortant des imports d'or. Ce n'est pas exagérer que de dire que dans l'événement improbable où l'Inde arrête complètement ses imports d'or (officiels et non officiels), le pays n'aurait plus besoin d'aides, d'investissements ou de prêts d'une source étrangère.

En plus des considérations économiques, il existe un autre aspect sur les imports d'or en Inde. L'or ne se consume jamais. L'or peut changer de forme, de main, mais sa quantité reste presque fixe. Si une certaine quantité d'or était importée dans un pays 50 ans en arrière, la même quantité ou peut-être une quantité marginalement plus faible restera pour une famille ou une banque du pays même aujourd'hui. Si l'on suppose que les imports d'or en Inde ont augmenté régulièrement à partir de 0 au temps de l'indépendance de l'Inde en 1947, le pays aurait au moins importé 20 000 tonnes d'or dans les 52 années passées. Quelqu'un peut faire une conjecture rapide et supposer qu'il y avait environ 5 000 tonnes d'or au temps de l'indépendance de l'Inde. En mettant les chiffres ensemble, on arrive à la conclusion que l'Inde a environ 25 000 tonnes d'or. Pour juste donner une idée de la taille énorme de ce stock d'or, on devrait garder à l'esprit que l'or total reposant dans toutes les banques centrales du monde est estimé à environ 35 000 tonnes.

Des stocks massifs d'or qui augmentent constamment posent un réel danger. A un niveau personnel, n'importe qui peut déposer des bijoux en or dans un coffre d'une banque et se sentir serein. Les banques offrent une sécurité envers les petits voleurs etc. A un niveau collectif de la société et du pays dans son entier, les banques n'offrent aucune sécurité pour les stocks d'or du pays. Considérons le pire scénario d'une ville d'un million d'habitants occupée par un envahisseur coquin ayant l'intention de piller. L'envahisseur ne peut pas transporter des milliers de biens électroniques , des réfrigérateurs ou des meubles. L'envahisseur ne serait pas intéressé à transporter de l'argent qui ne serait plus que des débris de papier sans valeur en un tel moment. L'or avec sa compacité et sa valeur universelle est un choix naturel du coquin. Si le stock complet dor de la ville est disponible dans quelques banques et l'armée du coquin n'a pas à faire du porte à porte, cela convient idéalement à l'armée du coquin. L'histoire de l'Inde est pleine d'exemples où la ville était pillée avec de vastes bains de sang et des chariots pleins d'or emportés.

Source : "India - The golden sparrow"

11 avril 2005

Muharram ou Dul-Dul, le cheval d'Hussein

Muharram n'est pas un festival heureux puisqu'il commémore la tragédie de Kerbala (en Irak) où l'Imam Hussein petit fils du prophète Mahommet est mort en martyr.

A la mort du Prophète, la question de la succession se posa. Il ne pouvait bien sûr pas y avoir de successeur au rôle du prophète. Néanmoins, un successeur pour le rôle de calife était nécessaire.

Mahommet n'avait pas nommé de successeur et n'avait qu'une fille Fatimah qui était marriée à Ali avec deux enfants Hassan et Hussein.

Certains pensaient que la position de Calife devrait revenir à un membre de la famille de Mahomet. D'autres, non.

Finalement, C'est Abu Bakr un disciple fidèle de Mahomet qui fût élu Calife. Son règne fût paisible ainsi que celui de ses successeurs. Cependant, durant le règne d'Ali, il y eut une opposition majeure et Ali fût assassiné, son fils Hassan empoisonné et son autre fils Hussein tué dans la bataille de Kerbala. Ces circonstances tragiques divisèrent la communauté musulmane en deux clans : les shiites et les sunnites. Les chiites considèrent qu'Ali, Hassan et Hussein sont les vrais Califes et pleurent publiquement leur mort durant Muharram (premier mois du calendrier musulman).

Durant le festival de muharram, on commémore le sacrifice de Hussein en répétant son histoire.

Beaucoup de taziyas (répliques de la tombe du martyr en papier et en bambou) embellis de mica et dorés ainsi que des alams verts (étendards de l'armée de l'Imam Hussein) faits d'argent, de cuivre et de laiton sont portés à travers les rues de la ville. Un cheval est mené dans la procession en mémoire du cheval Dul Dul d'Hussein. Des lutteurs et des danseurs miment les scènes de la bataille de Kerbala. Chaque jour, des marsiyars (versets pour pleurer) sont récités pour commémorer le martyr d'Hussein ; et les jeunes hommes se frappent la poitrine en criant "Hussein ! Hussein !" dans une tristesse collective. Sur le dixième jour, les processions portant les taziyas et les alams sont appelés Ashoura. Cela se termine dans des espaces ouverts appelés Imambaras, où les taziyas sont enterrés ou dans le cimetière local connu comme le Kerbala.

Cette tragédie est observée avec grande passion à Lucknow (Uttar Pradesh, Inde), spécialement, centre de la culture shiite et des activités religieuses, où un plus grand nombre de taziyas et d'alams sont sortis de la ville.

On se souvient de Hussein à cause de son sacrifice face à une armée ennemie trop puissante.

Ashoura signifie 10 en arabe, ce qui a donné le nom pour le dixième jour de la célébration de muharram, jour de la décapitation de Hussein.

Source : Muharram